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Centre d'Harmonisation Synchronique
Centre d'Harmonisation Synchronique

STRESS VOUS AVEZ DIT STRESS ?

 

éclair2

Stress : issu par l'anglais de l'ancien français "destresse"

 

"Ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement."

 

Quel est donc ce mal au centre de nos conversations et dont tout le monde semble aujourd'hui être la proie désignée ?

Cette bête immonde tapie au fin fond de nos jungles urbaines, guettant la moindre de nos faiblesse pour s'abattre sur nous sans aucune pitié ? Peu y échappe et on dit qu'elle a tant prospéré ces dernières décennies que même nos campagnes se sentent désormais menacées.

Une épidémie ? Un nouveau fléau à la génération spontanée, toujours avide, jamais satisfait ? Le prix à payer pour notre monde de confort et de progrès ?

 

" Les recherches accumulées depuis trente ans ne laissent aucun doute : notre gestion du stress, ainsi que nos modes de vie (sommeil, alimentation...) ont un impact sur notre santé. "Ils influencent notre physiologie, notre biologie et nos gènes", affirme Nathalie Rapoport-Hubschman, chef du service de psychologie médicale du CHU Rabin en Israël. La preuve vient d'être apportée que le stress influe sur "la longueur de ces petits capuchons protecteurs des chromosomes appelés télomères et qui conditionnent notre longévité". La science a d'abord exploré l'action des "hormones de stress" comme le cortisol et l'adrénaline. Leur sécrétion prolongée entraîne une usure de l'organisme qui fait le lit des pathologies. Puis les chercheurs se sont penchés sur l'effet des états mentaux sur le niveau général d'inflammation de l'organisme. On pense aujourd'hui que les facteurs psychologiques sont impliqués dans de nombreuses affections."

(Ursula Gauthier, Médecines douces, le Nouvel Observateur, 15 août 2013)

 

"La notion de stress a été introduite par l'endocrinologue Hans Selye, qui publie en 1956 The Stress of life. Il y décrit le mécanisme du syndrome d'adaptation, c'est-à-dire l'ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d'un traumatisme naturel ou opératoire."

"D'après Hans Selye, le syndrome de stress évolue en suivant trois stades successifs :

  1. "Réaction d'alarme" : les forces de défense sont mobilisées
  2. "Stade de résistance" : adaptation à l'agent stressant
  3. "Stade d'épuisement" : inexorablement atteint si l'agent stressant est suffisamment puissant et agit longtemps."

(Extraits de l'Encyclopédie libre Wikipédia)

 

mon-oncle-d-amerique

Dans son film "Mon oncle d'Amérique", Alain Resnais nous montre les rats du Professeur Labori en proie à un stress de laboratoire, jusqu'à mettre en scène Gérard Depardieu, Roger Pierre et Nicole Garcia dans les mêmes situations de stress, bien humaines cette fois-ci.

"Eloge de la fuite" oui ! Mais lorsqu'on ne peut plus fuir ? Ou lorsque cette fuite ne nous mène que vers la même situation que nous répéterons indéfiniment ?

 (Henri Labori, Eloge de la fuite, Ed. Robert Lafont)

 

QUE SE PASSE-T-IL ?

Penchons-nous quelques instants sur ces fameux "mécanismes" du stress.

Lors d'une série de réactions en chaîne sophistiquées, ils sollicitent et activent à la fois nos systèmes endocrinien (hormones et neuromédiateurs), immunitaire et nerveux.

Notre système nerveux est lui, composé d'un système nerveux central et d'un périphérique. Le central contrôle l'ensemble du corps et comprend un système nerveux volontaire et un involontaire, appelé "système nerveux autonome". Celui-ci, totalement indépendant de notre volonté, se compose lui-même de deux systèmes :

- un système, nommé PARASYMPATHIQUE, dont dépend les processus vitaux, activé dans les moments de détente et de régénération (digestion, sommeil, circulation, etc...)

- un second système, le SYMPATHIQUE, de survie, préparant l'organisme à l'action : augmentation de l'amplitude de la respiration, accélération du rythme cardiaque, vasoconstriction, tension musculaire, dilatation des pupilles, etc...

C'est ce dernier qui nous pousse à réagir face aux événements.

 

parasympa

 

Couplé aux réactions endocriniennes (adrénaline, noradrénaline...), il nous permet de faire face dans les situations de crise, de stress.

Dame nature a donc, dans sa grande intelligence, tout prévu et la merveilleuse machine qu'est l'être humain est douée d'une compétence d'adaptation phénoménale, qui nous permet de nous reposer et nous régénérer un certain temps et de réagir le moment venu.

 

BONNE NOUVELLE : LE STRESS EST UN OUTIL ET HEUREUSEMENT QU'IL EXISTE !

chevelier

Nos mécanismes face aux agents stressants n'ont guère évolués depuis l'époque du Néanderthal ou celle Féodale, où l'homme les activaient à certains moments pour sa survie (période de chasse, de bataille ou de défense face aux dangers).

Mais nous voici au 21è siècle et nous persistons à nous comporter comme si nous étions en survie à longueur de journée !

 

"C'est que, cette peur, nous l'avons connue longtemps, longtemps encore quand nous habitions encore la forêt.

Oui, mais, pourquoi la traîner encore avec nous ?

Et les hommes ne vont-ils pas, encore, à la pêche, à la chasse ?

Tout cela est bien anachronique.

Peut-être est-il temps de s'éveiller et de s'apercevoir que les diplodocus, les dinosaures ont disparu, qu'on fait poussé du blé et que cette vieille hache de silex taillé est très, très démodée.

A Sparte, on jetait à terre les nouveau-nés. Et cela faisait des spartiates.

Voulons-nous encore des guerriers ?"

(Frédérick Leboyer, Pour une naissance sans violence, Ed. Points Essais)

 

Plus nous faisons appel aux mécanismes du stress, plus les connexions entre nos neurones se mettent en place pour les activer plus souvent, plus rapidement, plus intensément. Il y a usure ; notre organisme n'a plus le temps de se régénérer.

Plus nous faisons appel intensément à notre système sympathique et plus le décrochage pour passer au parasympathique se fera de manière brusque et violente ; c'est toujours lors de ces passages que surviennent migraines, coliques néphrétiques, AVC, infarctus...

Toutes les méthodes de relaxation et d'équilibre (Yoga, Sophrologie...) repose sur le fait que de nos jours le système sympathique est sur-utilisé, qu'il est nécessaire d'activer le système parasympathique afin de trouver l'équilibre entre nos deux systèmes, équilibre qui sera source de santé.

 

lotus simple

 

"Dans notre culture, la valorisation outrancière du faire au détriment de l'être a des effets pervers. On considère que de ne rien faire équivaut à perdre son temps et que pour l'utiliser à bon escient, il faut s'activer. C'est ce qui a rendu notre société malade."

(Sonia Choquette, Demandez à vos guides, cartes oracles)

 

Et peut-être pourrions-nous ajouter aussi que dans notre culture, la valorisation de la compétition et de la lutte donne à chacun l'impression de détenir la raison et souvent de faire partie d'un groupe qui peut et doit prendre l'ascendance sur les autres. Ce besoin impératif de dominer, d'organiser, de garder le contrôle sur tout et sur tous est tellement présent, comme si ne plus contrôler ce serait ne plus exister ou pire, risquer d'être "mangé" !

Est-ce pour cela que nous avons établit notre société de progrès ?

Baissons les armes ! Et passons du mode SURVIE au mode VIE !

Lâchons cette colère qui trop souvent encore nous gouverne. Laissons de côté la peur, peur des autres, peur de nous, peur des évènements, de tout ce dont devant quoi nous nous trouvons encore trop impuissants !

Acceptons l'inconnu et retrouvons de temps à autres cet état d'esprit oublié depuis longtemps : la CONFIANCE.

Car finalement, à bien y réfléchir, de tous les agents stressants auxquels nous avons à faire à longueur de journée, le plus pernicieux, le plus destructeur, ne serait-ce pas tout simplement nous-même et nos kyrielles d'émotions inutiles ?

 

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